Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
journal de jacques
6 juillet 2017

KILLED FOR THEIR BELIEF ( TUER POUR NOS CROYANCES)

organharvest

Un nombre grandissant de preuves lève le voile sur une terrible histoire de meurtres et de mutilations en Chine. Des rapports de témoins et de médecins chinois révèlent que des milliers de pratiquants de Falun Gong ont été tués pour leurs organes, vendus et transplantés à des fins d’énormes profits sur le marché international des transplantations.

Les exécutants sont les officiels du Parti communiste chinois (PCC), agissant en collaboration avec des chirurgiens, des autorités pénitentiaires et des officiels de l’armée.

Les victimes sont maintenues dans des camps de concentration avant d’avoir leurs organes prélevés, après quoi les corps seraient immédiatement incinérés.

L’histoire, presque trop effrayante à croire, a été révélée pour la première fois en mars 2006 lorsqu’une femme a affirmé que jusqu’à 4000 pratiquants du Falun Gong avaient été tués pour leurs organes dans l’hôpital où elle avait travaillé. Elle a également rapporté que son mari, chirurgien du même hôpital dans la ville du Nord-Est de Shenyang, lui a révélé avoir retiré la cornée de corps vivants de près de 2000 pratiquants de Falun Gong.

Une semaine plus tard, un médecin militaire chinois a non seulement corroboré le témoignage de la femme mais a également indiqué que de telles atrocités avaient cours dans 36 camps de concentration différents à travers le pays. Le plus grand, a-t-il estimé, détenait 120 000 prisonniers. Il a déclaré qu’il avait également témoigné de pratiquants de Falun Gong étant transportés en masse à travers le pays dans des trains à bestiaux, la nuit et sous une étroite surveillance.

Les partisans du Falun Gong et les activistes des droits de l’homme à l’étranger ont immédiatement commencé à enquêter sur ces allégations. Ils ont passé des appels à des hôpitaux chinois prétendant vouloir acheter un rein ou un foie. À leur grand désarroi, un médecin après l’autre l’a ouvertement confirmé : « Nous avons du Falun Gong en réserve ; vous n’avez qu’à venir et nous pouvons vous trouver l’organe dans la semaine ».

Choqués par ces rapports, deux avocats des droits de l’homme canadiens ont lancé leur propre enquête. En juillet 2006, David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien pour la région Asie-Pacifique, et l’avocat des droits de l’homme David Matas ont publié un rapport de 140 pages qui soulignait « la conclusion regrettable que ces allégations étaient vraies ». Leur recherche a également conclu qu’un grand nombre d’organes transplantés en Chine depuis le début de la persécution du Falun Gong en Chine en 1999 ne pouvait avoir été fourni par des donneurs volontaires ou des prisonniers exécutés.

1401130486681-1024x856

 

Les officiels du PCC se seraient hâtés de détruire toute preuve. Il ont proposé des visites guidées et retiré des sites internet proposant des organes à vendre (bien que trop tard, les enquêteurs avaient déjà été en mesure de conserver des images de ces pages web). Un site internet chinois s’est vanté de pouvoir fournir des organes compatibles en 1 à 4 semaines, ce que les experts médicaux tiennent pour impossible à moins que les hôpitaux chinois aient accès à une grande réserve de « donneurs » d’organes vivants.

Peu après que des rapports d’organes prélevés se soient fait entendre, les dirigeants du Parti ont annoncé une nouvelle législation bannissant l’usage des organes sans consentement. Plus d’une année plus tard, la loi ne semble toujours pas avoir été suivie, allant dans le sens de ceux affirmant tout du long que la législation n’était rien de plus qu’une façade pour les relations publiques.

Aux côtés de Kilgour et Matas, le Committee to Investigate the Persecution of Falun Gong (CIPFG) a pris les devants pour enquêter et exposer les atrocités des prélèvements d’organes. L’association Doctors Against Forced Organ Harvesting a également permis de faire prendre conscience de cette affaire.

Un rapport sans précédent, publié le 22 juin dernier par une équipe de chercheurs déterminés, révèle en détail l’écosystème de centaines d’hôpitaux et installations de transplantation, fonctionnant en toute quiétude depuis les années 2000.

Selon le rapport, l’ensemble de ces installations a eu une capacité permettant d’effectuer entre 1,5 et 2,5 millions de transplantations au cours des 16 dernières années. Les auteurs estiment que le chiffre réel se situe entre 60 000 et 100 000 greffes par an depuis 2000

« La conclusion finale de cette nouvelle étude, et de tout notre travail antérieur, est que la Chine est engagée dans un massacre de masse d’innocents », a déclaré l’avocat des droits de l’homme David Matas, co-auteur du rapport, lors de sa présentation au National Press Club de Washington le 22 juin dernier.

Des profits énormes

L’hôpital général de l’Armée populaire de libération (APL), dont la tâche principale consiste à prodiguer des soins médicaux aux hauts responsables du Parti communiste et aux militaires, compte parmi les hôpitaux les plus avancés et les mieux équipés de Chine. Le nombre de transplantations d’organes effectué relève du secret militaire. Cependant, au début des années 2000, la plupart de ses bénéfices financiers provenaient de sa division clinique : l’hôpital 309.

Ces dernières années, le centre de transplantation a été la principale unité médicale rentable, avec un revenu brut de 30 millions de yuans en 2006 et 230 millions en 2010 – soit une multiplication par huit du bénéfice en cinq ans  , peut-on lire sur le site du centre. C’est-à-dire une augmentation de 4 à 31 millions d’euros.

Le Falun Gong est une discipline traditionnelle chinoise de l’école de Bouddha, devenue extrêmement populaire en Chine dans les années 1990. Il comprend des exercices méditatifs et des enseignements fondés sur les principes d’authenticité, de bienveillance et de tolérance. Le régime chinois a ouvertement soutenu le Falun Gong jusqu’à ce qu’une enquête révèle en 1999 que plus de 70 millions de Chinois pratiquaient cette discipline – un chiffre supérieur à celui des membres composant le Parti communiste.

En juillet 1999, le dirigeant du régime chinois Jiang Zemin, envieux du succès rencontré par le Falun Gong, lance une campagne nationale visant à l’éradiquer. Rencontrant tout d’abord une opposition au plus haut niveau au sein du régime, il utilise la campagne anti-Falun Gong comme moyen de consolider son propre pouvoir dans le Parti. Par une campagne de terreur, il écarte les opposants, permettant ainsi à ses acolytes d’accroître leur pouvoir

Les prélèvements d’organes, pour éradiquer les pratiquants de Falun Gong, ont commencé l’année suivante.

Bien que des preuves de ces atrocités existaient déjà depuis une dizaine d’années, le rôle central du régime chinois est alors devenu évident.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
J
félicitation super vraiment réaliste
Publicité
Archives
Publicité